Vous vous retrouvez tout près d’un but, tellement près que vous pourriez presque en sentir l’odeur, en toucher la texture. Ce projet, ce rêve ou ce défi que vous avez poursuivi avec passion est à portée de main. Mais, tout à coup, une étrange panique vous saisit. Pas une panique bruyante qui vous ferait crier ou pleurer, non. C’est plutôt une hésitation silencieuse, presque imperceptible, qui s’installe dans votre esprit.
Je suis là, moi aussi, souvent, dans cet espace fragile entre l’élan et l’abandon. Je le reconnais maintenant, ce sentiment. Il se cache derrière des excuses raisonnables : « J’ai besoin de plus de temps pour peaufiner. » « Il y a peut-être un autre chemin plus sûr. » « Je ne suis pas encore prête, vraiment. » Des excuses qui sonnent vrai, mais qui masquent un doute plus profond.
Cette fois, c’est avec mon projet d’écriture. Une idée que j’adorais, trois manuscrits presque terminé. Tout le monde autour de moi m’encourageait. « C’est brillant, tu dois le partager, » disaient-ils. Mais moi, j’hésitais. J’ajoutais un chapitre ici, supprimais un paragraphe là. Et puis un jour, j’ai fermé le fichier, juste avant d’envoyer ma proposition à un éditeur. Je me suis dit : « Je reviendrai dessus plus tard. » Mais plus tard, c’est devenu jamais.
Pourquoi ? Pourquoi ai-je laissé tomber à quelques pas de la ligne d’arrivée ? Est-ce que j’avais peur de réussir ? Peut-être. Parce que réussir aurait signifié être vue, être jugée. Et si je n’étais pas à la hauteur de ce que les autres attendraient de moi ? Et si ce que j’avais à offrir n’était pas suffisant ?
Ou est-ce que c’était parce que cela semblait… trop grand ? Trop grandiose pour moi, cette petite voix intérieure qui murmure toujours que je ne mérite pas autant, que je dois rester dans ma zone confortable.
Je me demande si c’est ce que ressentent les alpinistes juste avant de toucher le sommet. Le vertige, non pas de la hauteur, mais de la grandeur du moment. Comme si le sommet leur rappelait toutes les responsabilités, toutes les attentes qui viennent avec le fait d’avoir atteint ce que peu de gens osent rêver.
Et vous, vous arrive-t-il de tourner le dos à vos rêves quand ils sont si proches qu’ils en deviennent réels ? Moi, je me bats encore avec cette peur du succès, cette peur de briller trop fort, d’être trop visible. Mais aujourd’hui, je décide que la prochaine fois, je mettrai un pied devant l’autre, même si mes jambes tremblent. Parce qu’au fond, ce n’est pas l’échec que je crains le plus. Ce que je crains, c’est de ne jamais savoir ce que cela aurait été d’aller jusqu’au bout.
Ma croyance limitante était celle-ci : « Je ne suis pas assez grande ou capable pour réussir pleinement ; si je brille trop, je risque de décevoir ou d’être jugée. » Aujourd’hui, je choisis de transformer cette pensée en une croyance libératrice : « Je mérite de réussir pleinement et de briller. Ma lumière inspire les autres et m’élève vers ma véritable grandeur. » Chaque jour, je répéterai cette affirmation, m’autorisant à avancer avec confiance vers mes rêves, car ils sont à ma portée et faits pour moi.
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